Le placement du grand écart latéral se fait avec une jambe en tendue en avant, pendant que l’autre glisse derrière.
L’écart latéral demande de fléchir la jambe de devant, et d’avoir une rotation interne relative de la hanche, pour avoir une pose gracieuse.
La hanche de derrière glisse quant à elle en rotation interne et en extension.
En dehors des adducteurs, qui sont étirés dans n’importe quel type de grand écart, les deux jambes n’étirent pas les mêmes muscles.
La jambe avant étire principalement la chaîne postérieure: voûte plantaire, mollets, ischio-jambiers, grand fessier, etc…
À l’arrière, les muscles qui s’étirent sont ceux à l’avant de la cuisse, en particulier les fléchisseurs de la hanche (psoas et quadriceps).
Pour faire un beau grand écart, c’est souvent la hanche à l’arrière qui fait défaut, notamment si elle manque de rotation interne.
Le déficit de rotation interne empêchera la hanche de glisser et de garder une position droite.
La hanche sera “obligée” de garder une ouverture. Mais comme ce n’est pas ce qu’on souhaite, il faut étirer en profondeur sa capacité de rotation (comme expliqué dans le Jour 1 de ce guide).
En massant les pieds tu connectes ton système postural et corriges ta posture.
En faisant quelques élévations de mollets tu prépares aussi la mobilité de cheville et du genou pour descendre en écart latéral.
En creusant le bas du dos et en tirant les fessiers dans le plafond, le bassin se met en antéversion.
Dans cette position, les muscles des adducteurs et les fléchisseurs de hanche peuvent s’étirer en profondeur.
La jambe tendue met une énorme tension sur le nerf sciatique à l’arrière de la rotule.
Pour débuter le stretching de la jambe avant peut se faire jambe pliée. Cela aidera à cibler les ischio-jambiers, et prendre l’habitude de les étirer avant d’apprendre à déplier la jambe avant du grand écart latéral.
Méthode :
Points clés :
La hanche est une articulation sphérique, elle doit pouvoir tourner pour exprimer son potentiel.
En prenant le temps de travailler la rotation, tu auras davantage de facilité à te placer, à glisser, et à supprimer chaque zone de blocage de ton écart latéral.
Pour aider la rotation interne ainsi que l’extension, tu peux utiliser les variantes dans la position du chevalier.
Méthode :
Points clés :
Augmenter la difficulté de l’exercice : lever le torse et augmenter l’écart entre les jambes.
Diminuer la difficulté de l’exercice : baisser le torse et diminuer l’écart entre chaque jambe.
Ce petit guide pour le grand écart latéral est terminé. Je suis convaincu que les exercices t’aideront à progresser.
En attendant de te voir en grand écart, reste fort et flexible,
Nicolas Fenery.