Quand on parle de stretching, de souplesse, et de mobilité, il y a tellement de termes employés sans avoir plus d’explications et il est facile de s’y perdre.
La souplesse est la capacité maximale d’amplitude de mouvement d’une, ou d’une série d’articulations.
En quelque sorte, c’est une autre manière de parler de force excentrique (phase d’étirement d’un mouvement).
La mobilité est la possibilité d’exercer de la force (bouger, ou du moins en donner l’intention) dans une amplitude de mouvement, qu’elle soit petite ou grande.
L’amplitude active désigne ta capacité à contrôler l’amplitude du mouvement. Tu contrôles ce que tu fais, sans avoir besoin d’aide extérieure.
Elle se différencie d’une amplitude passive, qui représente l’amplitude maximale avec laquelle tu peux t’étirer, sans avoir le contrôle du mouvement.
Ces termes sont des notions similaires aux concepts de souplesse et de mobilité.
Exemples d’exercices en amplitude active :
Exemples d’exercices en amplitude passive :
L’amplitude passive (souplesse) est le prérequis pour améliorer l’amplitude active (la mobilité).
L’objectif en tant que sportif et être humain est de limiter l’écart entre ces capacités.
En équilibrant souplesse et mobilité, tu pourras te déplacer sans blocages articulaires.
La plupart des gens associent la souplesse avec de longs étirements, voire de la relaxation.
Ce n’est pas ma philosophie. J’aimerais donc te donner quelques conseils d’utilisation pour tes étirements.
En étirant tes tissus dans une nouvelle amplitude maximale, tu améliores ta souplesse.
En contractant dans cette amplitude, tu améliores la mobilité des tissus conjonctifs. Les contractions servent de filet de sécurité.
Si tu arrives à contracter dans une amplitude maximale, ton esprit comprend que tu maîtrises la position.
Les contractions sont la pincée de sel finale pour avoir un corps capable.
Plutôt que de descendre en grand écart, tu fais le grand écart.
Ce que je te conseille sur chacun de tes étirements est d’apprendre à contracter et exercer de la force dans les amplitudes maximales.
Pour amplifier l’amélioration de ta souplesse, et de ta mobilité tu peux faire tes contractions en deux temps :
Concernant l’utilisation de ces contractions, je te conseille de monter progressivement le volume de l’intensité sur une dizaine de secondes, en partant de 30%, pour finir à 100%.
Niveau sensation, voici à quoi cela devrait ressembler :
Très souvent le grand écart et les étirements difficiles sont limités par nos tensions protectrices. Heureusement, il existe une solution simple.
Pour que ton système se détende plus vite, tu peux abuser de tes réflexes protecteurs en contractant volontairement tes muscles et en aidant l’articulation qui s’étire.
En gros, tu mets un énorme coup de pression à ton corps pour qu’il se calme encore plus rapidement sur les tensions.
Avec les contractions volontaires, tu fais exactement ce que ton corps ne s’attend pas que tu fasses lors d’un étirement intense.
Mais comme tu as lu ce guide, tu sais bien mieux que lui ce dont tu as besoin.
Alors, tu contractes à fond, de chaque côté de la position pour dire à ton corps que tu gères et qu’il peut s’étirer profondément.
D’une certaine manière, les contractions obligent le corps à gagner en souplesse et en mobilité.
Si tu combines de bonnes techniques de respiration et les contractions, tu vas devenir flexible en moins de temps qu’il n’en faut pour dire grand écart.