Les questions que je reçois le plus souvent sont : « comment se fait-il qu’il n’y ait que deux entraînements dans ton programme grand écart, est-ce vraiment suffisant pour progresser ? ».
Ou encore « pourquoi n’ai-je pas le droit de m’étirer en grand écart tous les jours ? ».
En réalité, faire plus d’étirement n’équivaut pas à plus de résultats. Le grand écart est un mouvement difficile qui demande du repos.
Cela ne viendrait à l’idée de personne de faire de la musculation intensive 7 jours sur 7, sur la même partie du corps.
Pour le stretching, c’est la même chose, le corps a besoin de repos.
Tout comme il existe un art pour s’entraîner suivant ton objectif, il en existe un autre pour récupérer de tes efforts.
Le repos fait partie de l’entraînement, et c’est en le respectant comme tel que tu progresseras.
Cette technique te permet de jouer sur le temps de l’étirement pour progresser constamment et délier progressivement les tissus conjonctifs, notamment les adducteurs, les fléchisseurs de hanche et les ischio-jambiers.
Voici comment faire :
Faire le grand écart, peu importe ton niveau actuel, équivaut à un effort maximal de la part des tissus conjonctifs de la hanche.
Ce que je te conseille, est de toujours laisser au moins 48 à 72 heures avant de faire le même entraînement.
Ainsi, dans une semaine, tu feras le même grand écart seulement 2 ou 3 fois.
Voici un exemple de planning, si tu as comme priorité l’écart latéral (sinon il faut changer les séances) :
Pour les jours 6 et 7 (le week-end), repose-toi ou fais des exercices de mobilité et d’étirement pour d’autres parties du corps que les hanches.